Le comité de soutien au Dr Fekhar et à ses codétenus, basé à Paris, nous a fait parvenir le communiqué suivant que nous publions intégralement.
Le régime raciste arabo-colonial algérien vient d’inscrire
une nouvelle fois dans le marbre sa haine pour les Imazighen auxquels il déclare
la guerre ouvertement :
Le tribunal vient
de confirmer les condamnations suivantes (et ce n'est que le début
car cela ne concerne que l'affaire "des tapis", montée
de toutes pièces):
- 6 MOIS FERMES
pour : Salah Abouni, Kacem Sofghalem, Bachir Bel3dais, Mustapha Oyabba, Salah
Alouani et Badjou Jemma.
-
1
AN FERME pour le DR FEKHAR
Ces condamnations
reposent sur des accusations montées de toute pièce,
rejetant même les preuves irréfutables
par "la justice", de
l'implication des "forces de sécurité"
et leurs exactions sur les Mozabites.
Il s’agit
ici, d’une sentence répressive à l’encontre des Imazighen, car tous les
condamnés sont Mozabites, les Arabes Chaâmbas,
eux, dans « l’affaire
des tapis » ont été mis hors de cause.
Nous considérons
cette attitude méprisante et ignoble de condamner des
innocents comme la preuve suprême de la volonté de casser toute revendication
identitaire.
Pour le régime
algérien : nous n’existons
pas.
Nous rappelons qu’un
groupe de détenus dont le DR FEKHAR et KACEM
SOUGHALEM sont en danger de mort imminente
car en grève de la faim...le régime
les prive du sucre qui leur est dû dans leur eau, élément
vital du gréviste de la faim.
A la privation
physiologique s’ajoute la violence morale et le
chantage par la privation de visites au parloir tant qu'ils seront en grève
de la faim.
Nous, Comité de soutien au Dr
Fekhar et ses codétenus :
- déclarons
prendre acte de ces condamnations violant, une fois de plus, la base du droit,
- restons déterminés
à dénoncer
les exactions du régime algérien à l’encontre
du peuple mozabite et le traitement injuste et inhumain infligé aux détenus
pacifistes mozabites,
- relayons aux médias libres et saisissons les instances internationales.
La justice
rattrapera les fossoyeurs de l’émancipation des
peuples en quête de leur liberté.
Le régime
algérien devra répondre tôt ou tard de tous les crimes à l’encontre
des Imazighen.
Pour le comité / Y.CHERAIOU
PORTE-PAROLE
Paris le 28 octobre
2015